En 1993, à l’époque où les Signes Officiels de Qualité Européens n’existaient pas encore, les éleveurs du bassin ovin du Centre Ouest, réunis par le GIE, ont souhaité proposer aux consommateurs un produit d’exception à qualité certifiée. Pour cela, ils se sont vite orientés vers le Label Rouge.

En 1994, le référentiel LA 17/93 est approuvé par l’INAO et définitivement associé à la marque collective « Le Diamandin ». Ce signe Officiel de Qualité français atteste de la qualité organoleptique et gustative supérieure d’un produit alimentaire, garantie par des tests sensoriels réguliers.

Les conditions de production sont strictement définies dans un cahier des charges et impliquent l’ensemble de la filière (éleveurs, transformateurs, etc.). Les animaux destinés au Label Rouge sont retenus pour leurs qualités bouchères et élevés dans le respect de pratiques d’élevage traditionnelles.

Le respect de ce cahier des charges est garanti par un dispositif de contrôle défini dans un plan de contrôle. Des contrôles externes réguliers sont réalisés par un Organisme Certificateur indépendant accrédité : QUALISUD.

En complément des contrôles internes sont pilotés par l’ADPAP, son Organisme de Défense et de Gestion (ODG). Ainsi, les opérateurs sont annuellement soumis à des contrôles qui vérifiant le respect du cahier des charges. Les élevages sont ainsi audités sur le respect des bonnes pratiques d’élevage, d’alimentation et du bien-être animal. Leurs efforts sont récompensés par l’attribution d’une plus-value moyenne de 0.30 €/Kg pour chaque carcasse labellisable.

Cahier des charges

L’Agneau Fermier Label Rouge « Le Diamandin » est un agneau élevé sous la mère pendant un minimum de 60 jours. Pendant cette période, il est nourri au lait maternel. Ensuite, selon la saison et les disponibilités en herbe il est mis à l’herbe et/ou nourri aux foins et compléments à base de céréales. Chaque élevage doit produire son alimentation fourragère et concentrée pour couvrir au minimum 55% des besoins du troupeau ovin. Dans tous les cas, l’alimentation est garantie 100% végétaux, minéraux, vitamines, sans OGM.

L’âge d’abattage varie entre 60 à 210 jours maximum pour les mâles non castrés. En fin d’année et dans certains systèmes de production, des mâles castrés et les femelles peuvent atteindre un âge maximum de 270 jours.
Conformément au cahier des charges, seules les meilleures carcasses entre 14 et 22 kg sont sélectionnées en fonction de leur conformation (E, U, R) et leur état d’engraissement (2-3). La viande doit être de couleur claire et le gras de couverture blanc et ferme. Une attention particulière est apportée à l’aptitude de maturation (qualité du gras).

Téléchargez le cahier des charges

La Traçabilité constitue le cœur du processus de certification et la base des cahiers des charges des démarches certifiées. Il s’agit de la faculté de retrouver l’origine et la destination d’un produit. Chaque maillon de la filière est garant de son suivi.

La traçabilité commence dès la naissance de l’agneau avec une boucle d’identification officielle et l’enregistrement de données par l’éleveur sur le carnet d’agnelage (date agnelage, origine génétique, etc.). Le bordereau de livraison reprend ces données pour l’abattoir.

Ces informations y sont enregistrées afin de vérifier l’ICA (Informations sur Chaine Alimentaire) et l’éligibilité au cahier des charges. A l’abattage, un numéro d’abattage individuel est attribué à chaque carcasse. Le ticket de pesée reprend la correspondance entre le numéro de l’agneau vivant et le numéro d’abattage de la carcasse.

Après labélisation des carcasses, un Certificat de Garantie et d’Origine numéroté est agrafé sur chaque carcasse sélectionnée. Un marquage à l’encre alimentaire est également réalisé sur toute la longueur de la carcasse, avec une roulette reproduisant le nom de la marque. La carcasse peut être en suite découpée et mise en barquette. Le numéro de chaque pièce ou barquette « Le Diamandin » correspond à un lot de découpe et permet de savoir de quels agneaux sont issus les morceaux.

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